Papier marbré - Atelier de reliure
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Le Suminagashi ou papier marbré

Technique de marbrure japonaise traditionnellement noir ou bleu. Le papier marbré nécessité un papier de qualité.

Le papier « Washi » se fabrique surtout à partir de quatre sortes de fibres qui à l’origine n’étaient pas cultivées.

  • Le chanvre : papier destiné aux peintres.
  • le kozo : mûrier à papier. La facilité de sa culture et de sont traitement, ainsi que la parfaite solidité du produit fini, en font la base par excellence de la plupart des papiers japonais.
  • le gampi : il contient une substance haïe des insectes. Sa fibre particulièrement fine, longue et résistante, ne nécessite pas de cuisson. Elle donne un papier dont on dit qu’il est éternel.
  • le mitsumata : arbuste d’environ deux mètres dont la récolte s’obtient en trois ans. Sa fibre courte et très souple s’emploie toujours combinée avec d’autres ingrédients. La grande vertu de ce végétal est sa résistance à l’imprimerie et sa flexibilité. Ce papier sert à confectionner les billets de banque nippons.

Le papier japonais doit ses qualités au mucilage qui est ajouté dans la cuve afin de gainer chacune des fibres empêchant :

  • les fibres de s’agglutiner
  • les feuilles de se coller entre elles.

La feuille de papier décorée est appelée « papier marbré ». Elle imite et donne l’apparence d’un marbre tranché, poli, veiné de différents tons. Les motifs sont le résultat d’un procédé consistant à faire flotter des couleurs sur de l’eau puis de les transférer sur une feuille de papier. Le décor ainsi obtenu fut utilisé au cours du XIIIe siècle en Orient comme support calligraphique. Les feuilles décorées servaient de papier officiel, le secret de leur fabrication garantissant l’origine de l’écrit.